lundi 28 octobre 2013

Consentir au massacre

En rétrospective, il me semble bien évident que si j'avais eu une idée un peu plus précise de la douleur qui m'attendait, j'aurais fermement refusé cette fameuse biopsie osseuse.
Malgré tous les analgésiques que je me suis tapé avant de subir l'examen.
Ce que je peux attendre de plus probable des résultats, c'est de connaître le nom du cancer qui va me tuer.
Le fait que la bataille sera nulle s'avère une bien piètre consolation.
Le miracle serait qu'il ne s'agisse que d'une complication de mon premier cancer.
Mais je n'aime pas me complaire trop longtemps dans les illusions : d'abord, parce que de toute façon, le premier cancer est strictement incurable, ensuite, parce que la réalité m'attend au premier détour.
Les miracles existent, j'en ai été témoin, mais ils sont aussi rares, sinon plus, que les billets gagnants de Lotto Max.

le désordre des chiffres

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